La Révolution d’abord, ensuite l’extension et le développement de la grande industrie, sans contrepoids ni régulateur politiques, changèrent tout cela, à notre détriment. […] « Celui qui n’évolue pas est un fossile… Il faut évoluer… On me reproche d’avoir changé, messieurs, pas du tout, j’ai évolué, je me suis adapté… L’évolution nous apprend que le passé ne ressuscite jamais… La loi du progrès exige de nous que… Le mouvement qui emporte le monde vers l’évolution démocratique… Cette guerre du Droit et du Progrès, où les démocraties ont vaincu… Celui qui ne marche pas avec le progrès est un cadavre ambulant… En avant donc, messieurs, au-delà des tombeaux, vers le progrès indéfini… La grande loi de la nature, telle que nous l’enseignèrent Lamarck et Darwin, le transformisme, est aussi la loi du progrès. » N’entendez-vous pas tous ces perroquets, dans leurs chaires, à leurs tribunes, sur les tréteaux de la foire et du théâtre, répéter ces bourdes, en agitant leurs ailes, et faisant tinter les chaînes de leurs perchoirs !
De retour à Londres, je consacrai quelques jours à visiter la cité que je connaissais bien, naguère, et que je trouvai, en ses quartiers « continentaux » du moins, bien changée et en mieux.