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1268. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres, publiées par M. de Falloux. »

Son esprit vif, aiguisé, subtil, sa fermeté et son élévation de caractère, un certain art suivi de serrer les liens et de rattacher sans cesse les relations de société à des convictions et à des espérances d’un ordre supérieur, créèrent son ascendant sur tout ce qui l’entourait et l’approchait : son influence peu à peu s’organisa. […] Où serait la personnalité, sans laquelle on dit que l’immortalité ne serait qu’un vain don, si la mémoire ne s’y joignait, si le moi cessait d’être ?

1269. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite.) »

Dans l’intervalle, Mme de Boufflers ne cessa d’entretenir un commerce de lettres avec Rousseau qui, de sa retraite de Motiers-Travers, lui répondait, et souvent avec mauvaise humeur ou dureté. […] Mais, au milieu de tout cela, son amitié pour le pauvre grand écrivain infirme et troublé veille de loin sans cesse et cherche à se produire par des effets.

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