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672. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

L’imagination, de son côté, est toujours soumise, dans la nouvelle comédie, aux lois de la vraisemblance théâtrale. […] Si le poète, évitant le plus possible tout mélange de sérieux, se borne à présenter le côté risible des caractères et des situations, son œuvre n’est pas encore poétique, sans doute, mais elle est conforme au type le plus pur de la comédie nouvelle48. […] Si le poète se borne à présente le côté risible des caractères et des situations, en évitant le plus qu’il peut tout mélange de sérieux, ce sera une pure comédie. […] La partialité est le côté peu sérieux et peu intéressant de la critique de Schlegel. […] Présenter toujours à côté d’un travers de l’esprit l’opinion raisonnable qui lui est opposée, c’est manifester d’une manière trop méthodique l’intention d’instruire le spectateur.

673. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408

Il en voulait misérablement aux Byron, aux Lamartine, comme Pascal à Montaigne, comme Malebranche à l’imagination, parce que ces grands poètes l’attaquaient par son côté faible. […] C’est ce côté que je n’avais qu’atteint et touché dans Joseph Delorme, qui se trouve développé dans les Consolations. […] À la prendre de ce côté, je puis répéter devant vous, ô mon ami, que l’amitié des hommes n’est pas sûre, et vous avertir de n’y pas trop compter. […] Bien jeune, vous avez marché droit, même dans la nuit ; le malheur ne vous a pas jeté de côté ; et, comme Isaac attendant la fille de Bathuel, vous vous promeniez solitaire dans le chemin qui mène au puits appelé Puits de Celui qui vit et qui voit, Viventis et Videntis. […] « A. de Lamartine. »   « Béranger, de son côté, avec une indulgence presque égale, mais aussi avec cette malice légère dont il savait assaisonner les éloges et en ne craignant pas de badiner et de sourire à de certains passages, m’écrivait : « Mars 1830.

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