/ 1939
957. (1891) La vie littéraire. Troisième série pp. -396

Par bonheur, il se précipite dans une cuisine, croyant entrer dans la chambre où elles sont renfermées. […] Moi ce n’est pas de même : Mon bonheur est passé. […] C’est un de ces grands traits de nature qu’on dit le comble de l’art quand l’art a le bonheur de les trouver. […] Ne dit-il pas dans son Rêve de bonheur ? […] Maurice Spronck a ce bonheur d’avoir trouvé tout de suite le genre qui convenait à son tempérament.

958. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475

Par un bonheur singulier, les seigneurs normands les y aident ; car le roi s’est fait une si grosse part, et se trouve si redoutable que pour réprimer le grand pillard, les petits pillards sont forcés de ménager leurs sujets saxons, de s’allier à eux, de les comprendre dans leurs chartes, de se faire leurs représentants, de les admettre au Parlement, de les laisser impunément travailler, s’enrichir, prendre de la fierté, de la force, de l’autorité, intervenir avec eux dans les affaires publiques. […] En effet, il faut s’y conformer pour y vivre ; au bout de huit jours on sent qu’on doit renoncer ici à la jouissance délicate et savourée, au bonheur de se laisser vivre, à l’oisiveté abandonnée, au contentement des yeux, à l’épanouissement facile et harmonieux de la nature artistique et animale, qu’il faut se marier, élever un troupeau d’enfants, prendre les soucis et l’importance du chef de famille, s’enrichir, se pourvoir contre la mauvaise saison, se munir de bien-être, devenir protestant, industriel, politique, bref, capable d’activité et de résistance, et, dans toutes les voies ouvertes à l’homme, endurer et faire effort. […] La grande affaire est de le démêler, d’avoir le meilleur, de ne pas suivre un autre à sa place ; c’est un grand bonheur qu’il y en ait un, et qu’on le reconnaisse.

/ 1939