Si midi, du ciel pur, verse sa lave blanche, Au travers des massifs il n’en laisse pleuvoir Que des éclats légers qui vont, de branche en branche, Fluides diamants que l’une à l’autre épanche, De leurs taches de feu semer le gazon noir. […] La gloire pour elles fait prestige ; elle refait une jeunesse autour d’un front déjà blanc. […] Un vaste taureau blanc sur la rive arrêté, Dressant ses cornes d’or, laissant pendre à sa bouche L’herbe qu’il a broutée, avec lenteur se couche, Et promène un regard plein de sérénité.
Les hommes ne savent accepter avec reconnaissance ni de Dieu, ni de la Nature, ni d’un de leurs semblables, les trésors sans prix. » Mais ce ne sont pas seulement nos grands auteurs qui l’occupent et qui fixent son attention ; il va jusqu’à s’inquiéter des plus secondaires et des plus petits de ce temps-là, d’un abbé d’Olivet, d’un abbé Trublet, d’un abbé Le Blanc, et de ce dernier il a dit ce mot qui est bien à la française : « Ce Le Blanc était un homme très-médiocre, et pourtant il ne fut pas de l’Académie52… » Cependant la France changeait ; après les déchirements et les catastrophes sociales, elle accomplissait, littérairement aussi, sa métamorphose. […] Avec ses cheveux blancs, sa robe de chambre bien blanche, il a un air tout candide et tout patriarcal.