La première lecture qu’en fit Molière se fit chez Ninon de Lenclos, cet honnête homme d’un goût exquis, d’une beauté fine, d’une philosophie pleine de grâce et de malice. […] Plus loin, l’évêque de Meaux explique aussi très bien : que l’amour ne vit pas sans cette impulsion de la beauté qui force à aimer et qui rend aimable et plaisante la révolte des sens. « C’est à cet ascendant de la beauté qu’on fait servir dans les comédies, les âmes qu’on appelle grandes, ces doux et invincibles penchants de l’inclination ! […] des stérilités contemporaines, elle retourne aux beautés impérissables, aux choses toujours vivantes, à la grâce éternelle, à l’esprit qui ne peut pas mourir, au chef-d’œuvre enfin, au type éternel. […] sans lâcheté, pour revoir ce sourire adoré, cette grâce sans égale, toute cette beauté infidèle, qu’il avait composé ce chef-d’œuvre qui devait être le point de départ de la grande comédie ?
Remy de Gourmont Ayant écrit Vitraux, poèmes qu’un mysticisme dédaigneux pimentait singulièrement, et cette Terre latine, prose d’une si émouvante beauté, pages parfaites et uniques, d’une pureté de style presque douloureuse, M.