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1338. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 6, des artisans sans génie » pp. 58-66

Ses ouvrages ne sont beaux que par endroits, parce que n’aïant pas imaginé tout son plan, mais l’aïant fait seulement piece à piece, rien n’y est ensemble. […] Ses premiers essais se trouvent souvent aussi beaux que les ouvrages qu’il fait dans les temps de sa maturité. […] Le Sueur, qui n’avoit jamais été à Rome, et qui n’avoit vû que de loin, c’est-à-dire, dans des copies, les richesses de cette capitale de beaux arts, en avoit mieux profité, que beaucoup de peintres qui se glorifioient d’un sejour de plusieurs années au pied du Capitole.

1339. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »

Les jeunes gens surtout n’accepteraient pas que l’on tût cette fierté si belle qui gonfle leur âme. […] Mais, cette fois, ce n’est plus pour aucune œuvre de division, ni d’exclusion, et sur cette diversité (dont nous allons, une à une, examiner les nuances principales), se fonde l’amitié la plus belle et la plus agissante.‌ […] Mais ces morts ne seront pas stériles. » Un de ces combattants écrit : « Nous devons conclure des immenses pertes que fait notre association, non à une désorganisation, mais à un avenir plus beau que son passé ; il rapportera beaucoup de fruits, le grain sélectionné qui est confié en telle abondance à la terre bénie de France. »

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