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965. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Sans être madame de Sévigné, j’allais, chaussé d’une paire de sabots, planter mes arbres dans la boue, passer et repasser par les mêmes allées, voir et revoir tous les petits coins, me cacher partout où il y avait une broussaille, me représentant ce que serait mon parc dans l’avenir, car alors l’avenir ne me manquait point. » Etc.

966. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

L’avenir maintiendra-t-il la renommée de Verlaine, de Rimbaud, de Mallarmé, de Baudelaire même ; ou ceux-ci seront-ils aussi effacés que Mellin de Saint-Gelais, qui faillit entraver la gloire naissante de Ronsard, que Maurice Scève, chef de l’École lyonnaise, où brillèrent Héroet et Louise Labé, que du Bartas, qui se vit mettre au-dessus du grand Vendômois, ou que Gilles Durant de La Bergerie, délicieux traducteur de la Pancharis, et collaborateur de la Ménippée ? […] Pierre Mille nous a répondu dans L’Avenir : On en arrive à se demander s’il n’y a point là affaire de génie spécial à la race — à la race telle que l’a fait évoluer en partie sa langue, d’ailleurs.

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