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318. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »

Littré craindrait de jurer qu’il croit à l’édifice religieux et social bâti par Comte, pour abriter, sous sa coupole, les générations de l’avenir. […] Mais l’avenir s’en chargera, et la renommée, qu’on arrange pour lui aujourd’hui, disparaîtra bientôt, dernière muscade sur laquelle il ait oublié de souffler !

319. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Christophe »

III Cette histoire de cent années racontée par l’abbé Christophe, qui se pique beaucoup d’être surtout un narrateur, va du trop ignoré Martin V jusqu’au trop célèbre Alexandre VI, et elle a, au plus haut degré, le caractère que je viens de signaler, — cette portée en avant et en arrière, dans le passé et dans l’avenir, qui fait un cadre si vivant et si dramatique à toute histoire isolée de l’Église ou de la papauté. […] L’avenir le dira… L’histoire de l’abbé Christophe montre ces orgueilleuses prétentions dans toute leur petitesse, leur envie, leur vanité et leur impuissance contre la souveraineté pontificale ; car elles furent impuissantes contre elle, mais seulement contre elle.

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