C’est un Phélypeaux aussi que le comte de Maurepas, ministre de Louis XV à vingt-quatre ans et de Louis XVI à soixante-treize ans, homme frivole, brillant et singulier qui envoya La Condamine et Maupertuis mesurer deux degrés du méridien et laissa son nom attaché à un recueil de chansons grivoises et satiriques : le chansonnier de Maurepas. […] Sur un ton plein d’ironie acerbe, Wyzewa s’attache dans cet article à montrer qu’il y a beaucoup d’esbroufe dans le talent de Wilde et que l’essentiel de son art découle directement d’antécédents français, au premier rang desquels l’esthétique de l’« art pour l’art ».
Seulement, aujourd’hui que l’évolution s’accomplit tout entière, il est bien visible que le romantisme n’a été que le chaînon nécessaire qui devait attacher la littérature classique à la littérature naturaliste. […] Je passe rapidement sur madame Favart, qui la première joua des paysannes avec des sabots à l’Opéra-Comique, sur la Saint-Huberty, une artiste lyrique de génie, qui porta le premier costume de Didon vraiment historique, une tunique de lin, des brodequins lacés sur le pied nu, une couronne entourée d’un voile retombant par derrière, un manteau de pourpre, une robe attachée par une ceinture au-dessous de la gorge.