Là, se trouvent encore deux kakémonos, l’un de Kano Soken, l’artiste révolutionnaire qui a abandonné l’école de Kano, la peinture sévère des philosophes, des ascètes, pour peindre des courtisanes, et qui nous fait voir une Japonaise, venant d’attacher une pièce de poésie à un cerisier en fleurs.
Mais l’unique ambition qu’ils aient eue, ç’a été de fixer, « sous l’aspect de l’éternité », l’objet de leur imitation ; et, pour y réussir, de ne s’attacher qu’à ce qu’ils ont cru voir en lui de permanent. […] Du style de Joseph de Maistre ; — et qu’à certains égards il est de la famille du style de Bossuet ; — ce qui s’explique, si tous les deux, parmi toutes les vérités de la religion, — se sont attachés particulièrement à l’idée de la Providence. — D’une autre ressemblance entre Bossuet et J. de Maistre ; — qui consiste en ceci que leur vrai caractère, — qui fut la douceur, — a différé du caractère de leur style ; — dans le même sens, et pour ainsi parler, de la même quantité. — Mais comme ils sont d’ailleurs séparés l’un de l’autre par un siècle ; — et que ce siècle est celui de l’Encyclopédie ; — Joseph de Maistre a des « lumières » que Bossuet n’avait point ; — et aussi des défauts.