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434. (1927) André Gide pp. 8-126

Les choses se compliquent, lorsqu’un même écrivain est à la fois un artiste et un penseur. […] Ce n’est qu’un artiste, — l’un des premiers de ce temps. […] Il m’accorde une certaine valeur « en tant qu’artiste », mais « comme penseur » trouve que je ne vaux rien. […] C’est parmi les produits de croisement que se recrutent « les arbitres et les artistes ». […] Gide reproche aussi à Louÿs d’avoir été trop exclusivement artiste, trop épris de la forme.

435. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Il faut que l’artiste soit incorrect, immoral et fou. […] Je suis sûr que si la critique était faite avec goût et par un homme de goût, l’artiste en profiterait, car il y a du bon dans son ouvrage. […] vous demandez à cet artiste de se corriger ? […] J’exciterais dans le cœur de mon petit écrivain en herbe de beaux sentiments d’émulation, et je proposerais sans cesse à nos artistes l’étude des grands modèles. […] Pour les goûts d’artiste de Molière, voir Eud. 

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