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1733. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Nisard la définit en artiste épris avant tout de la recherche du beau et en critique préoccupé de ne point franchir les limites des lettres pures. […] Barrière, est lancée ; elle part d’un jet et avec vigueur ; elle a tout ensemble beaucoup de naturel et d’imprévu, bien qu’à côté d’elle on puisse trop souvent remarquer un comique de construction voulu d’avance, dont l’arrangement pénible trahit l’équerre de l’architecte plutôt qu’il ne révèle la main déliée de l’artiste.

1734. (1900) Molière pp. -283

Il y a certainement de la faute des mœurs du temps : le xviie  siècle n’était pas aussi brillant dans la réalité qu’il le paraît à distance ; mais il y a aussi le défaut de Molière, le défaut de l’artiste ; il n’avait pas la délicatesse de touche, le fini et la finesse ; Molière n’avait pas le je ne sais quoi de poétique, la source fraîche qu’avaient eue avant lui Ménandre et Térence, et que devaient avoir après lui Gresset, Sedaine, Marivaux, Beaumarchais, et même Destouches, même Piron !

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