Sa Comédie de l’Enfer, du Purgatoire, du Paradis, a été mise autrefois en rimes françoises, mais cette version est si grossiere & si insipide, que nous ne nous y arrêterons pas. […] Je m’arrêterai principalement à l’éloge de la Ville de Moukden & de ses environs : Poeme composé par Kienlong, Empereur de la Chine & de la Tartarie actuellement regnant, accompagné de notes curieuses sur la Géographie, sur l’histoire naturelle de la Tartarie orientale, & sur les anciens usages des Chinois.
Il vendra, s’il le faut, de l’opium à ces Chinois avides d’une funeste ivresse : il ne s’arrêtera pas devant l’immoralité, si l’immoralité est d’un bon rapport, et s’il ne rencontre la loi qui le menace. […] Parce que ses croyances ne s’emprisonnent pas toujours dans la forme arrêtée d’un symbole, nous sommes portés à dire qu’il n’a point de croyances.