/ 2355
1224. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105

car, sous son fouet, son fouet fécondant comme la verge de Moïse, coula, avec le sang de l’amour-propre irrité, un flot de poésie qui ne s’arrêta plus, la plus belle poésie du monde moderne !

1225. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

Il paraît que notre costume n’est pas un costume : j’ai honte, vraiment, madame, de m’arrêter à de telles raisons. […] Champfleury, satisfait d’avoir convaincu la critique d’impuissance, et finalement de critique, va de lui-même arrêter enfin ses foudres vengeresses ? […] Avant lui, on avait vu bien des peintres, hommes de talent du reste, se livrer, sans système arrêté, au culte de la laideur ; mais ce n’était que bagatelle auprès de M.  […] Peut-être a-t-il tort, néanmoins, de ne pas s’y arrêter davantage. […] La vanité poétique a beau être la plus vaine de toutes les vanités, comment devant un fait aussi considérable pourrions-nous nous arrêter à des questions de vanité personnelle ?

/ 2355