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1737. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222

Ce sont des larmes dans la voix et de très beaux vers écrits sur le coup, larmes et vers mêlés, brouillés dans une fureur sourde, qui appelle à grands cris des coups, des batteries, des duels. […] Charles, comme on nous appelle, passant dans des bras d’inconnus qui nous parlent de ceux qui ne sont plus. […] — C’est, me répond mon cousin, un portrait que ton oncle n’a jamais voulu qu’on ôtât de là… un homme qui a eu un théâtre à Paris, où il avait fait inscrire dessus : Sicut infantes audi nos . — Il s’appelait, il s’appelait… — Parbleu ! […] Il s’appelle Victor, et ce nom a l’air d’être connu du public. […] À la suite de cet article où nous étions appelés les sergents Bertrand de l’Histoire.

1738. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160

Qu’on l’appelle poème métaphysique, poème platonique, poème théologique, poème scolastique, poème politique, ce sont ses vrais noms. […] Alors le Romain raconte, en vers pathétiques, au Dante comment il fut appelé à son aide par une femme céleste, dans laquelle on entrevoit soudain Béatrice. « J’étais », lui dit-il, « parmi ceux qui sont en suspens (entre l’enfer et le ciel), quand je fus appelé par une femme si entourée de béatitude et de beauté qu’à l’instant je la priai de m’imposer ses désirs. […] « Moi-même, déjà presque aveuglé par la faim, je me traînai en chancelant de l’un à l’autre, et j’en appelai deux d’entre eux après qu’ils étaient morts. […] Le Purgatoire C’est une des idées philosophiques les plus naturelles à l’humanité que celle d’un lieu d’épreuve continuée après cette vie, et d’achèvement de la destinée des âmes dans un séjour de purification et d’initiation appelé Purgatoire.

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