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1135. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Ce n’est pas toutefois que cette idée lui appartienne uniquement ; et au contraire on la retrouverait chez presque tous les contemporains. […] II Une conséquence de ces nouveaux principes, c’est que, n’y ayant rien de moins « littéraire » au monde, et en soi, que l’Encyclopédie de D’Alembert et de Diderot, elle n’appartient qu’à peine à l’histoire de la littérature. […] Nous disons bien : grâce au patriarche ; car en vérité, si ce n’était l’intervention de Voltaire dans toutes ces affaires, elles n’appartiendraient qu’à peine à l’histoire de la littérature, et surtout, si cette intervention ne lui avait assuré la place qu’il occupe dans l’histoire de son siècle. […] C’est donc aussi par lui que tous ces faits, qu’on y eût pu croire indifférents, appartiennent à l’histoire de la littérature. […] C’est à Chateaubriand qu’appartient cet honneur ; c’est avec lui que commence une époque vraiment nouvelle ; et pour une fois dans l’histoire, par le plus grand des hasards, il se trouve que l’ouverture en coïncide avec celle d’un siècle nouveau.

1136. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

Une seule et même qualité appartient à beaucoup de phénomènes. […] Ainsi se rapprochèrent d’eux Burne Jones et Madox Browne, qui passent également pour préraphaélites, quoiqu’ils n’aient pas appartenu au P.  […] Ou, plus exactement, ils appartenaient à l’espèce des mystiques par ignorance, non par faiblesse d’esprit organique. […] Le « circulaire » appartient à la pire espèce des dégénérés. […] Pareillement, les symbolistes déplacent toutes les limites naturelles des arts et assignent au mot une tâche qui n’appartient qu’à la note musicale.

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