Quelques années plus tard, Jules Renard s’est moqué de ces deux écoles. […] Il a mis une trentaine d’années à écrire une douzaine de romans. […] Quelques années plus tard, il le rencontre et d’abord ne le reconnaît pas. […] Et des années passent. […] Des années passent, au cours desquelles Cécile se marie ; elle a un fils.
Grimm la jugeait ainsi, bien des années après, en mars 1766, à l’occasion de la pièce de La Harpe sur le même sujet : « Notre Piron a fait une tragédie de Gustave, il y a une trentaine d’années. […] On a remarqué qu’on ne revient guère du premier ; mais du second, on s’en guérit avec les années ; on le quitte ou il vous quitte. […] Malgré ses drôleries finales, Piron, dans ses dernières années, était fort découragé et ne voyait pas en beau ; il se sentait passé de mode et décidément relégué sur l’arrière-plan. […] Plus âgé de quelques années, il avait trop compté sur sa force de tempérament, à lui, et sur la fragilité de l’autre. […] Bibliographie universelle, Journal du libraire et de l’amateur de livres, année 1848, p. 47.