Il est vrai que ce bon public français, toujours le même, ne pouvait voir dans la coulisse un brave homme vannant de l’avoine, et qu’il ignorait aussi que le pauvre animal, objet de son admiration, était à jeun et ne soupait qu’après avoir fourni son emploi avec l’instinct que donnent à tout être vivant la faim et la soif.
Lisez ce tableau de forêts : « Des coups de bec contre le tronc des chênes, des froissements d’animaux qui marchent, broutent ou broient entre leurs dents les noyaux des fruits ; des bruissements d’ondes, de faibles gémissements, de sourds meuglements, de doux roucoulements remplissent ces déserts d’une tendre et sauvage harmonie. » Et cet orage célèbre : « L’obscurité redouble, la nue se déchire, et l’éclair trace un rapide losange de feu.