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339. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome IXe. » pp. 138-158

Les troupes anglaises, en effet, venaient de débarquer en ce pays. […] Thiers les a caractérisés dans une de ces pages comme il sait en écrire en tel sujet : C’était, dit-il en parlant du corps de Wellington, de la très belle infanterie, ayant toutes les qualités de l’armée anglaise. […] Le soldat anglais, bien nourri, bien dressé, tirant avec une remarquable justesse, cheminant lentement parce qu’il est peu formé à la marche et qu’il manque d’ardeur propre, est solide, presque invincible dans certaines positions où la nature des lieux seconde son caractère résistant, mais devient faible si on le force à marcher, à attaquer, à vaincre de ces difficultés qu’on ne surmonte qu’avec de la vivacité, de l’audace et de l’enthousiasme.

340. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »

Rien n’est glacial comme cette blancheur anglaise. […] Le maître, c’était Élisabeth, le roi Élisabeth, comme disent les anglais. […] Clifford, son favori, qui n’entrait jamais dans la salle du parlement sans cracher, disait : Il vaut mieux pour mon maître être vice-roi sous un grand monarque comme Louis XIV qu’esclave de cinq cents sujets anglais insolents.

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