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275. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres de Virgile »

Wolf a fait son 89 sur Homère ; mais Virgile, comme la Constitution anglaise qui se perfectionne sans se détruire, a continué de durer48. […] Benoist (car je pense à lui) interroge l’inépuisable et bienveillante mémoire du comte Adolphe de Circourt ; elle ne lui fera pas défaut pour toutes ces illustres anecdotes de l’éloquence parlementaire anglaise depuis plus d’un siècle. […] Ce sont les Anglais qui en fourniraient la meilleure partie : leurs hommes d’État osent montrer en toute rencontre qu’ils ont été nourris dans le commerce des grands auteurs de l’Antiquité. […] Je consulte aussi l’un de mes amis qui sait bien des choses qui sait, entre autres, celles de la politique anglaise autant et plus que personne, M. 

276. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres mêlées de Saint-Évremond »

On a voulu lui contester cette pièce : elle est sûrement de lui, car elle est suivie d’une autre Conversation de Saint-Évremond avec un de ses amis à la fois Anglais et Français, M. d’Aubigny, dans laquelle les Jansénistes sont presque aussi bien drapés que les Jésuites l’étaient dans la précédente, et qui est donnée comme la revanche de celle-ci. […] Saint-Évremond, qui vécut près de quarante ans en Angleterre, n’entendait point l’anglais ; c’étaient ses amis, le duc de Buckingham et M. d’Aubigny, qui lui expliquaient les meilleures pièces anglaises, et naturellement ils ne lui parlaient que du théâtre du jour. […] Les Anglais, qui surpassent toutes les nations à mourir, la doivent regarder avec jalousie.

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