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1961. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres inédites de l’abbé de Chaulieu, précédées d’une notice par M. le marquis de Bérenger. (1850.) » pp. 453-472

Et continuant de parler d’elle : « C’est, ajoutait-il, comme une nuance de raison et d’agrément qui occupe les yeux et le cœur de ceux qui lui parlent ; on ne sait si on l’aime ou si on l’admire : il y a en elle de quoi faire une parfaite amie, il y a aussi de quoi vous mener plus loin que l’amitié. » Et l’éloge continue sur ce ton délicat. […] Voilà le Chaulieu tel que nous le concevons et que nous l’aimons, celui qui, pour nous charmer, a besoin lui-même d’un peu de cette illusion qui nous dérobe l’arrière-fond de la scène et les coulisses de toutes choses. […] Une lettre du chevalier de Bouillon à Chaulieu (1711), dans laquelle le chevalier raconte en quel déplorable état bachique il a trouvé La Fare qu’il allait visiter, compléterait le tableau : « Si vous l’aimez, écrit le chevalier à Chaulieu, vous reviendrez incessamment voir s’il n’y a pas moyen d’y mettre quelque ordre.

1962. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408

J’aime peu, je l’avoue, dans l’histoire grave ce mode de division et de coupe ; c’est ce que j’appelle de l’histoire par strophes, c’est une gageure perpétuelle d’être éloquent et de dramatiser le récit. […] M. de Lamartine se retrouve ici en plein dans cette compagnie d’honnêtes gens dont j’ai parlé : il doit aimer particulièrement M.  […] Quand M. de Lamartine rencontre ainsi de ces personnages politiques qu’il affectionne et qu’il aime, qu’ils s’appellent Vergniaud, Mirabeau ou M. 

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