Je n’accuse, aussi bien, personne dans cette mauvaise affaire. […] Donc nous voilà prévenus : nous avons affaire ici à un artiste-poète ou à un poète-artiste (plutôt !) […] Je ne connais pas l’affaire Chambige dans tous ses détails, lisant peu les journaux. […] Peu de jours après, je commençai mon cours de français, un travail ingrat, certes, mais non dépourvu d’attraits lorsqu’on a affaire, et c’était mon cas, à de jeunes mais intelligentes cervelles. […] Cette dernière ville, proverbialement ville d’affaires, noire et splendide, un Lyon en plus grand, me frappa par son manteau de fumée et ses larges promenades sur les bords d’une rivière encaissée.
Arrivé devant les Anglais, il jeta trois fois sa lance, puis son épée en l’air, les recevant toujours par la poignée ; et les pesants fantassins d’Harold, qui ne savaient que pourfendre les armures à coups de hache, « s’émerveillèrent, l’un disant à l’autre que c’était enchantement. » Pour Guillaume, entre vingt actions prudentes ou matoises, il fit deux bons calculs qui, dans ce grand embarras, le tirèrent d’affaire. […] Le profond rajeunissement des êtres, l’air tiède du printemps qui renouvelle et ébranle toutes les vies, ne leur suggère qu’un couplet gracieux ; ils remarquent en passant que « déjà est passé l’hiver, que l’aubépine fleurit, et que la rose s’épanouit » ; puis ils vont à leurs affaires. […] Il y a une cour dans chaque comté où tous les francs tenanciers, petits ou grands, se réunissent pour délibérer des affaires municipales, rendre la justice, et nommer ceux qui répartiront l’impôt. […] S’ils se taxent, c’est volontairement ; ils ne payent rien qu’ils n’accordent ; au commencement du quatorzième siècle, leurs députés réunis font la Chambre des communes, et, à la fin du siècle précédent, l’archevêque de Cantorbéry, parlant au nom du roi, disait déjà au pape : « C’est la coutume du royaume d’Angleterre que, dans toutes les affaires relatives à l’état de ce royaume, on prenne l’avis de tous ceux qui y sont intéressés. » IX S’ils ont acquis des libertés, c’est qu’ils les ont conquises ; les circonstances y ont aidé, mais le caractère a fait davantage. […] XI Quand des hommes sont, comme ceux-ci, doués d’un naturel sérieux, munis d’un esprit décidé, et pourvus d’habitudes indépendantes, ils s’occupent de leur conscience comme de leurs affaires, et finissent par mettre la main dans l’Église comme dans l’État.