Littérature et poésie se mêlent de ce qui ne semble pas d’abord leur affaire : leur affaire ne serait-elle pas de nous divertir ? […] Sa grande affaire est d’engager les dieux à ne pas croire qu’il soit, avec eux en émulation. […] Il ne se mêle point des affaires publiques et fuit les honneurs, qui lui font peur. […] Dans quel mépris nous vivions du commerce et des affaires d’argent ! […] C’est affaire de stratégie et de politique.
Si Molière a mis sur la scène « les affaires de sa famille », il nous les a livrées, et, dans la mesure qu’il nous les a livrées, nous avons le droit d’y fouiller. […] Ne le plaignons pas trop cependant : qui sait si la « prude Arsinoé », qui sait si la « sincère Éliante » eussent mieux fait son affaire ? […] Il savait bien que Dubois lui-même, fils d’un apothicaire de Brive-la-Gaillarde, avait fait du comédien Destouches un chargé d’affaires à Londres de Sa Majesté Très-Chrétienne ; et n’était-il pas, lui, Arouet, de petite robe, mais pourtant de robe ? […] » Son rôle fut-il beaucoup plus généreux et beaucoup plus hardi dans la cruelle affaire du chevalier de La Barre ? […] Il fait fortune, d’abord : Voltaire entend les affaires comme Pâris-Montmartel ; Beaumarchais les brassera comme Pâris-Duverney.