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396. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 227

DURIVAL, [Jean] frere du précédent, Commissaire des Guerres, Chef de Bureau au Département du Ministere des Affaires Etrangeres, de l’Académie de Nancy, né à S.

397. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134

Tel négociant aura pour ses affaires une morale commerciale, une morale religieuse en ce qui concerne le culte, les paroles à prononcer en des circonstances précises, une morale mondaine qu’il emploiera avec ses amis, et bien d’autres encore. […] Nous avons pu voir naguère comment un désir bien simple de justice s’appliquant à un cas donné et concret, peut préparer ou faciliter des changements sociaux extrêmement importants et qu’on eût pu croire sans corrélation apparente avec le point de départ de l’affaire. […] Ces luttes, qui ne se révèlent au dehors qu’accidentellement sont de tous les instants, et pour dangereuses qu’elles soient, elles sont indispensables à la marche des affaires. […] La dignité commande également au poète de se retirer dans sa « tour d’ivoire » si cela lui plaît, ou, s’il le préfère, de ne pas se désintéresser des affaires de l’humanité. […] Et nous pouvons nous instruire en cette affaire sur la formation de l’esprit social, sa complexité nécessaire, les divergences essentielles, les luttes possibles de ses principaux éléments, les troubles dont son évolution s’accompagne, les crises qui le menacent sans cesse, le caractère excessif et dangereux des « vertus ».

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