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1699. (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie

En débouchant, hors des fortifications, sur la route de Châtillon, le grand morceau de ciel qui se découvrit, apparut si merveilleusement criblé d’étoiles, que l’on s’arrêta pour l’admirer. […] Lili fut convoquée, pour admirer les nouveaux achats et donner son avis. […] Des personnes venaient derrière moi, et très certainement m’admiraient. — Qu’auraient-elles pu faire de mieux ? […] J’étais très fière de cette transformation, qui me donnait l’air d’une dame, et je me pavanais devant l’armoire à glace, pour m’admirer, en attendant le départ.

1700. (1887) George Sand

Et ailleurs : « Fernande cède aujourd’hui à une passion qu’un an de combats et de résistance a enracinée dans son cœur ; je suis forcé de l’admirer, car je pourrais l’aimer encore, y eût-elle cédé au bout d’un mois. […] Elle l’admirait plus que de raison chez les autres, tout en le comprenant avec une certaine peine ; il lui fallait un effort d’attention pour en saisir le jeu et s’habituer à ces surprises qu’il lui causait toujours. […] » Ce qu’elle ne se lassait pas d’admirer, c’est l’entente et la force scénique, la vis dramatica prédestinée à de si grands succès qu’elle se faisait gloire d’avoir devinés : « Vous souvenez-vous que je vous ai dit, après Diane de Lys, que vous les enterreriez tous ! […] Elle avait admiré Madame Bovary ; pour Salammbô, elle avait tout de suite vu le défaut de la cuirasse.

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