En débouchant, hors des fortifications, sur la route de Châtillon, le grand morceau de ciel qui se découvrit, apparut si merveilleusement criblé d’étoiles, que l’on s’arrêta pour l’admirer. […] Lili fut convoquée, pour admirer les nouveaux achats et donner son avis. […] Des personnes venaient derrière moi, et très certainement m’admiraient. — Qu’auraient-elles pu faire de mieux ? […] J’étais très fière de cette transformation, qui me donnait l’air d’une dame, et je me pavanais devant l’armoire à glace, pour m’admirer, en attendant le départ.
Et ailleurs : « Fernande cède aujourd’hui à une passion qu’un an de combats et de résistance a enracinée dans son cœur ; je suis forcé de l’admirer, car je pourrais l’aimer encore, y eût-elle cédé au bout d’un mois. […] Elle l’admirait plus que de raison chez les autres, tout en le comprenant avec une certaine peine ; il lui fallait un effort d’attention pour en saisir le jeu et s’habituer à ces surprises qu’il lui causait toujours. […] » Ce qu’elle ne se lassait pas d’admirer, c’est l’entente et la force scénique, la vis dramatica prédestinée à de si grands succès qu’elle se faisait gloire d’avoir devinés : « Vous souvenez-vous que je vous ai dit, après Diane de Lys, que vous les enterreriez tous ! […] Elle avait admiré Madame Bovary ; pour Salammbô, elle avait tout de suite vu le défaut de la cuirasse.