Autrefois (on s’en souvient), Ranke, préoccupé de l’action de la personnalité humaine dans ce qu’on appelle la politique, l’y recherchait avec avidité. […] Ranke, dont le Protestantisme a subi l’action des doctrines philosophiques qui tendent à le remplacer, n’est pas même le fantôme d’Agrippa, cet homme qui vécut si fort, et qui s’étonnerait, s’il revenait au monde, que la question religieuse qui dominait les esprits des grands protestants du xvie siècle, ne fût plus la question première pour les historiens, leurs successeurs.
Nous n’avons pas à littérairement rendre compte d’un livre qui n’est qu’une action et même une succession d’actions : car c’est une succession d’aveux.