Les travaux publiés depuis cette époque sur Lamartine n’ont fait que confirmer les opinions de l’auteur des Trophées, qui fut réellement un des premiers promoteurs de la gloire définitive où est entré le chantre de Jocelyn. « Son action, disait-il, a magnifiquement développé ses idées, ces rêves que l’avenir réalisera, en une suite de discours animés d’un souffle vraiment prophétique, sur la question d’Orient, les chemins de fer, le retour des Cendres, les fortifications de Paris, pour ne citer que les plus célèbres. […] Cet homme d’action avait la manie de la philosophie religieuse.
On m’avait appris que l’on péchait en pensée, aussi bien qu’en action, et puisque j’imaginais des fautes, j’en étais donc vraiment coupable.