Il faut bien le dire, il a diminué la notion du roman, de cette chose complexe et toute-puissante, égale au drame par l’action et par la passion, mais supérieure par la description et par l’analyse ; car le romancier crée son décor et descend, pour l’éclairer, dans la conscience de ses personnages, ce que le poète dramatique ne fait pas et ne peut pas faire. […] Il le sait mieux que moi, sans doute, mais, moi, je parierais avec assurance que c’est un événement extérieur d’une forte action sur sa pensée qui a poussé dès l’origine son esprit vers la forme de roman qu’il a adoptée, et faussé ainsi sa vraie vocation. […] Un jour, le mur d’airain fondit et laissa passer l’homme de foi jusqu’à l’homme d’action. […] Les hommes bêtes qui ne comprennent que l’action, que la brutalité des faits physiques, ne comprennent qu’Aaron, et leurs Te Deum ne se chantent qu’après la victoire.
Les meilleurs actes civils, administratifs, de la Constituante n’eurent leur pleine vigueur et leur précision d’action que lorsqu’ils eurent été repris par le Conseil d’État du Consulat. […] Comme procureur général syndic, il était le représentant, l’homme d’action du département, lequel avait autorité sur le maire et sur la municipalité de Paris : dans le cas de résistance de cette municipalité, l’administration du département était en droit de requérir, pour la réduire, toutes les autres forces de ce département, c’est-à-dire, en ce qui était de la Seine, toutes les forces de Saint-Denis, Sceaux, Bourg-la-Reine et de la banlieue.