Et le premier acte d’un surréaliste ne devrait-il pas être l’aveu que le mouvement le dépasse ? […] Au deuxième acte de Judith, Holopherne s’interroge en rêvant : « Judith ! […] Et le drame au dernier acte n’est pas près de finir. […] », s’est notamment tenue à l’Université de Besançon, sous la direction de Bruno Curatolo, le 17 septembre 2010 ; les actes en sont publiés sur le site Fabula.org. […] Comédie dramatique en 3 actes et 5 tableaux, présentée au Théâtre du Gymnase le 12 octobre 1922.
Tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il a conçu, tous les actes de sa vie, conformes ou contraires au droit, ne se proposaient qu’un but unique, la gloire et la suprématie de l’Angleterre. […] Quand il a fait l’inventaire des entrées et des sorties ; quand il a raconté acte par acte, scène par scène, la fable d’une pièce, il croit sa tâche accomplie et se repose comme s’il venait d’achever le plus laborieux des chapitres. […] Chacun des arguments qu’il a développés fournit aux amis de l’auteur le sujet d’une raillerie ; quelquefois même l’orgueil poétique, ingénieux dans sa colère, voit dans la franchise un acte d’improbité. […] L’homme du premier acte n’est pas précisément l’homme du second ; souvent le troisième acte nous montre dans ce même homme les symptômes irrécusables d’une révolution inattendue ; mais jamais aucun de ces trois hommes, sous quelque aspect qu’il se révèle à nous, ne réfute l’homme qui l’a précédé. […] Le critique, en abandonnant le poète, accomplit un acte de bon sens et de dignité.