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726. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »

Enfin, on peut y joindre cette foule de compliments et de panégyriques prononcés dans l’Académie française, qui fut pendant soixante ans une espèce de temple consacré à ce culte. […] La Mothe, avec sa prose harmonieuse et facile, prononça, dans l’Académie française, l’éloge funèbre de ce roi : toutes les chaires retentirent de ses vertus.

727. (1875) Premiers lundis. Tome III « De l’audience accordée à M. Victor Hugo »

Puis, quand l’ancienne littérature est partout ; qu’elle occupe les places, les Commissions, les Académies ; que le gouvernement s’en rapporte à ses décisions en toute matière littéraire où il a besoin de s’éclairer ; quand, il y a quelques mois à peine, une pétition, signée de plusieurs auteurs classiques les plus influents, et tendant à obtenir pour eux le monopole du Théâtre-Français, est venue mourir au pied du trône ; n’y aurait-il pas, de la part du gouvernement du roi, peu de convenance et d’adresse à frapper d’interdiction la première œuvre dramatique composée depuis ce temps par un des hommes de la jeune littérature, une pièce avouée d’elle, réclamée par le public, et sur laquelle on veut bien fonder quelque espoir ?

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