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717. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

Ce fut la protection du Cardinal de Richelieu, & l’établissement de l’Académie Française, qui acheverent de polir notre Langue. […] Baïf, sous le regne de Henri III, établit dans sa maison une espece d’Académie de Musique, ou plutôt un concert que le Monarque honora souvent de sa présence. […] Plusieurs jeunes gens lui offraient aussi certaines Odes couronnées dans quelques Académies. […] Le Dieu pour toute réponse leur montra l’illustre Rousseau, en les exhortant à se modéler sur ce fameux Lyrique qu’aucune Académie n’a jamais couronné. […] Alors s’avancerent quelques athletes qui, au jugement de l’Académie, avaient remporté le prix de l’Eloquence dans le dernier siecle.

718. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16

On en était là, et dans le dernier concours d’éloquence à l’Académie française, l’éloge proposé de Vauvenargues avait produit quatre ou cinq discours diversement remarquables, où tous les points de vue avaient été présentés et avaient trouvé de spirituels avocats et interprètes pour les faire valoir. […] Fauris de Saint-Vincens, ami de Vauvenargues et de trois ans plus jeune que lui, était fils d’un conseiller à la Cour des comptes de Provence, et devint à son tour conseiller, puis président à mortier au parlement de la même province ; il ne mourut qu’en 1798 et était connu pour un érudit et un antiquaire des plus distingués, associé correspondant de l’ancienne Académie des inscriptions et belles-lettres.

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