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1652. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Cela veut dire que j’ai exactement, en musique, le goût que j’aurais en littérature si je considérais comme non avenus Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Flaubert, Leconte de Lisle, et si je regardais comme incompréhensibles et superflus la rhétorique de l’auteur de René, ses épithètes et ses images, et la versification, et le vocabulaire, et la période à grand orchestre du poète des Contemplations, et tout ce que nous devons aux romantiques et aux parnassiens, tout cet enrichissement de la langue et du rythme et de leurs moyens d’expression, et l’impressionnisme fiévreux de Michelet, et le mysticisme sensuel et le style malade de Baudelaire, et bien d’autres choses encore… Bref, je suis, musicalement, le vieux monsieur des académies de province qui en est resté aux poètes du dix-huitième siècle, qui trouve déjà des témérités dans le style de Voltaire et qui signale des traces de mauvais goût dans les Orientales.

1653. (1898) Impressions de théâtre. Dixième série

Guiches a ramené un gredin de lettres, un pâle envieux, Noizay, qui vient lui demander sa voix pour l’Académie.

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