C’est que, derrière la création, ce qu’il aperçoit sans cesse, c’est le Créateur ; de ce qui est relatif, passager et changeant, il s’élève à l’Être souverain, absolu : la nature lui apparaît comme une sorte de temple où se fait le sacrifice en l’honneur du Créateur ; la nature, il la voit toujours adorant et remerciant Dieu. […] Le principe de cette poésie, nous l’avons vu exprimé d’une façon extrême, absolue, poussée jusqu’il ses extrêmes limites, par Alfred de Musset. […] Cette théorie, je n’ai pas besoin de vous le dire, prise sous une forme aussi absolue, est une théorie fausse. […] Voilà le départ absolu que le poète arrive à faire entre lui et son œuvre. […] Il avait déjà publié des vers, mais ces vers, comme cela est assez naturel, étaient tombés au milieu du silence le plus complet et de l’inattention la plus absolue.
. — L’homme grimpe aux arbres, casse les œufs, croyant y trouver l’Absolu. […] En apparence ces efforts divergent, en absolu, ils convergent. […] Sa soif de certitude, dardée comme une flèche de flamme, vise l’absolu. […] Ils repoussent cette notion vitale : l’art n’est pas un absolu se suffisant à soi-même hormis toutes contingences. […] En vain, je tâchais de lui faire comprendre combien était admirable la patience de Darwin à l’affût d’une loi naturelle, en vain j’essayais de l’intéresser à ce sublime espionnage de la vie : la science, lui grognait, déclarant abominable la réalité et réclamant l’absolu.