Avec le christianisme, la distinction absolue de la chair et de l’esprit est posée ; l’indépendance de l’âme est proclamée vis-à-vis de la Nature. […] Nous arrivons à l’âge moderne, qui se marque par le retour de l’homme à la Nature, par la domination absolue dans l’ordre de la connaissance, des sciences physiques, dans la région des arts, de la musique. […] Comment une création purement subjective peut-elle avoir une valeur absolue ? […] En dehors d’une justice absolue, il n’y a plus que l’utilité plus ou moins déguisée. […] Cette enfant porte en soi le germe des nobles qualités, la droiture, la sincérité absolue, la volonté impétueuse, tournée vers les choses difficiles et rares, le don fatal et sacré de l’enthousiasme.
un homme de la race de Confucius, d’Aristote, qui, jetant sur les institutions de l’Europe un regard créateur, infaillible, prophétique, ait cherché dans l’idéal vrai les principes d’amélioration, de perfectionnement, de justice, de nature à les introduire dans les lois sans subvertir le monde et à inoculer au corps social une dose de vérités absolues sans le faire mourir dans son opération médicale ? […] Il exalte d’une manière absolue le gouvernement, selon lui parfait, de l’Angleterre. […] L’absolu n’est qu’à Dieu, le relatif est à l’homme. Le législateur est l’homme qui, mesurant l’absolu à la portée de la capacité humaine de son temps, n’en verse ni trop ni trop peu dans la coupe, et fait des lois et non des théories.