Si j’ai le regret de voir Mithridate user d’une supercherie de comédie pour savoir le secret de Xipharès et de Monime, au moins je le retrouve, dans ses discours contre Rome, tel qu’il est, grand comme l’objet de sa haine ; et mon imagination est satisfaite. […] Il écrit Mahomet « pour faire voir le danger du fanatisme » ; Marianne, parce qu’on pleure à Inès de Castro ; Zulime, pour essayer de fléchir un père qui ne voulait pardonner ni à son gendre ni à sa fille, mariés sans son consentement ; Sémiramis, Oreste, Rome sauvée, pour faire pièce à la Sémiramis, à l’Électre, au Catilina de Crébillon, qui s’imprimaient au Louvre aux frais du roi.
Les Italiens affluaient à Paris, et il devint à la mode d’aller visiter Rome et l’Italie. […] Tels sont les vers de César au sénat : Un bruit trop confirmé se répand sur la terre Qu’en vain Rome aux Persans ose faire la guerre ; Qu’un roi seul peut les vaincre et leur donner la loi.