Quand Bossuet sera devenu un grand évêque, quand la gloire l’aura apporté à la puissance, quand il sera presque un homme d’État, presque un ministre, l’intermédiaire entre Rome et la France, nous rentrerons dans les conditions de l’histoire générale et nous saurons si l’excellent biographe s’élèvera jusqu’à l’historien.
Le voyage qu’il fit de Pise à Rome fut riche en belles impressions. […] Rome se préparait à recevoir Marc-Aurèle ; l’ovation que lui avait votée le sénat semblait avoir ravivé la gaieté et la piété nationales. […] On savait que l’un d’eux seulement était chrétien ; mais Marius, sûr d’être délivré en arrivant à Rome, laissa partir son ami et resta aux mains des soldats. […] Ibsen me parla ensuite de la vie calme et heureuse qu’il avait trouvée à Munich ; il s’y plaisait mieux encore qu’à Rome, où il avait très longtemps demeuré. […] Tandis que j’ai dû, moi, quittant Rome, traversant ensuite Bologne et la Vénétie, remonter jusqu’aux frontières du royaume ; à Arsiero dans la province de Vicence, et à Campiglia Cervo, dans la vallée de Bielle ; puis, de Gênes, repassant par Rome, j’ai dû descendre jusqu’à Naples et dans les Abruzzes.