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1272. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Mon « presque » est motivé par quelques érudits et penseurs (notamment un Fustel de Coulanges, un Quicherat, un Longnon, un Luchaire), héritiers de l’esprit sublime qui remonta aux causes, tout le long du XVIe siècle, par la fréquentation des anciens ; et aussi par quelques peintres (école de Fontainebleau) et sculpteurs (Rude, Puget, Carpeaux, Rodin) animés du feu de Rome et d’Athènes.

1273. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

C’est le petit-fils de Guillaume Tell. » ; l’historien Albert Pingaud, actuellement consul de France à Monaco ; Mavroudis, journaliste grec, Français de cœur ; Henri Albert, l’heureux traducteur de Nietzche ; le silencieux Quittard, l’érudit critique musical du Figaro ; Paul Souchon, poète et prosateur de la bonne école ; le sentimental toujours absent et souriant Eugène Montfort, qui fonda l’originale Revue des Marges ; le doux Mitty, qui se délectait à écrire la langue du xviie  siècle ; Jean Carrère, poète et journaliste, le premier qui ait décrit les ruines de Messine dans sa tragique Terre d’épouvante et que le Matin envoya sur place suivre la guerre des Boers ; Carrère, au quartier latin, à l’époque des émeutes de 1893, acclamé par les étudiants, blessé, transporté à l’hôpital et retiré aujourd’hui à Rome comme correspondant du Temps ; Guerbert, à qui je proposai pour ses Poèmes du Monde ce vers qu’il a adopté et mis sur la couverture  : « J’habite l’infini, mais j’y suis à l’étroit » ; Jean Giraudoux, qui n’avait pas encore publié ses charmants volumes humoristiques et qui arrivait tous les jours avec une nouvelle épigramme, dans le genre de celle-ci, à propos du président Roosevelt, dont les journaux racontaient alors les chasses invraisemblables : Roosevelt (ne parlons pas si fort) A tué le lion de Belfort.‌

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