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1084. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Par le temps de guerre qui court contre la prose et la poésie française écrite par les plus grands maîtres, depuis Rabelais, Racine, Voltaire, Diderot, Victor Hugo et Musset, il est intéressant de consulter les maîtres modernes sur la valeur de ce qu’on est convenu d’appeler, dans une petite église : les idées nouvelles.

1085. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

[Dédicace] À Monsieur FERDINAND BRUNETIÈRE Avant-propos Le titre de ce volume indique suffisamment les préoccupations de l’auteur, qui sait malheureusement tout ce qui lui manque pour se conformer à son dessein, et qui n’essaiera pas d’y suppléer par des précautions oratoires ou de longs exordes. Si l’on a une façon particulière d’entendre la critique des livres et de regarder le spectacle des choses, ce n’est point par des préfaces qu’on la révèle au public. Qu’il me soit permis seulement de former un souhait. Je voudrais que l’habitude professionnelle d’étudier les hommes qui écrivent ne me fit jamais perdre de vue ceux qui lisent, et que le souci de ce qui se passe dans l’esprit des écrivains ne m’obligeât pas à oublier les sentiments et les pensées qui agitent l’âme tumultueuse des foules. Dans la démocratie qui s’organise autour de nous, et dont nous n’apercevons que les principaux traits, il y aura, de plus en plus, entre la littérature et les mœurs, des rapports étroits.

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