Ils n’entendent ni Racine, ni Molière, ni Marivaux, ni Shakespeare, ni Beaumarchais, ni Musset. […] Lorsqu’un peuple voit représenter les drames de Sophocle ou de Shakespeare, les tragédies de Racine, les comédies de Molière, de Beaumarchais ou de Becque, la nourriture qu’il reçoit toute mâchée est assez substantielle pour compenser le moindre effort d’absorption. […] Je ne crois pas du tout que l’art de Sophocle et de Racine, de Shakespeare et de Molière, soit un art inférieur. […] Absurdité que démentent tant de noms illustres : Molière, Corneille, Racine, Hugo, Becque.
J’ose dire que ce sont ceux de sa race, et qu’ils apparaissent dans les moeurs régnantes comme dans les écrits populaires, depuis les fabliaux jusqu’à Rabelais et Montaigne, depuis La Fontaine et Molière jusqu’à Voltaire et Béranger. […] Avec Rabelais, Voltaire et Molière, il est notre miroir le plus fidèle.