Son Ouvrage intitulé, en mauvais François, Recherches de la France, &c. est rempli de morceaux assez curieux. On y trouve des remarques, des éclaircissemens, des dissertations sur divers sujets de l’antiquité, principalement sur ce qui concerne la France ; mais Pasquier y avance quelquefois des faits hasardés, & des anecdotes fausses.
Tous appartenaient à ce parti politique qui avait lui-même l’idée la plus élevée et la plus féconde de ce temps-là : l’idée de l’unité de la France en toutes choses ; ils en poursuivaient la réalisation, comme penseurs et comme citoyens, par de bons écrits et par des vertus. […] Je suis plus que tous ceux-là car mon grand-père était maréchal en France ou de France, et s’il a gagné enfer je gagneray Paradis. » Il fut pendu à Compiègne en l’année 1594. […] Le but de ces harangues burlesques est d’ailleurs d’en rendre les héros ridicules : et à qui donc la France irait-elle emprunter l’arme du ridicule ? […] C’est la première fois, en France, que la morale purement humaine était enseignée dogmatiquement. […] Il sentit que le temps était venu où l’image de la France, arrachée aux partis intérieurs et victorieuse de l’étranger, devait se réfléchir dans les lettres ; et il fournit aux quatre meilleurs esprits du temps, Charron, Malherbe, Régnier, saint François de Sales, un premier idéal.