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568. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

Décidée à ne plus retourner à Rome, elle ne pouvait se retirer nulle part plus convenablement qu’en France, où elle avait des parents, des relations, des intérêts. […] Voilà la vérité ; la France menaçait, il fallait pourvoir par l’Angleterre à la cessation de ces secours. […] « Cependant s’était allumée entre la France et l’empereur cette guerre funeste, qui finit par devenir générale. […] Voilà sous quels auspices je sortis enfin de France, avec l’espoir et la résolution de ne jamais plus y rentrer. […] Cependant on proclamait dans Florence cette même liberté qui régnait en France, et les plus lâches coquins triomphaient.

569. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

Demain le chancelier de l’Empire demandera peut-être que la France se fasse protestante. […] À toute affirmation d’une supériorité, chacun en France jaunit un peu, et chacun sent l’ictère rongeur, mordre à son foie jaloux. […] Cette brutalité, peut mieux que toute chose, indiquer l’exaspération haineuse de l’Allemagne pour la France. […] Pendant que l’exécration de notre pays devient un culte, qu’elle se glisse dans la prière de l’enfant d’outre-Rhin, en France qui se souvient ? […] » La phrase de ce Prudhomme est bien grave, elle condamne la France irrévocablement à la République.

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