Grace Dalrymple, née en Écosse vers 1765, la plus jeune de trois Grâces ou de trois sœurs, fille d’un père avocat en renom et d’une mère très belle, élevée dans un couvent en France jusqu’à l’âge de quinze ans, mariée inconsidérément à un homme qui aurait pu être son père, et devenue ainsi madame Elliott, secoua vite le joug, amena le divorce, devint à Londres la maîtresse du Prince-régent, de qui elle eut une fille, puis la maîtresse du duc d’Orléans, pour qui elle vint d’Angleterre en France. […] Oui, c’est bien ainsi, à supposer qu’au lieu d’écrire pour George III elle se fût adressée à l’un de ses amis de France, c’est ainsi que les mots auraient sauté de son cœur sur le papier. […] Désirant alors quitter la France et obtenir un passeport pour l’Angleterre, Mme Elliott alla donc un jour au Palais-Royal. […] Je suis l’esclave d’une faction plus que personne en France ; mais laissons ce sujet ; les choses sont au pire. » Il croyait en détournant les yeux du danger, l’ajourner un peu, et il allait, en marchandant le plus qu’il pouvait, et le front de plus en plus bas, à sa perte prévue et certaine. […] Elle avait connu en France le général Bonaparte qui la traitait avec amitié, en Écossaise plutôt qu’en Anglaise.
Les Arabes effectuaient ce qu’en France on avait tenté inutilement. […] Il y avait en France des Histrions dès le tems de la premiere race. […] C’est ce grand Poëte qui a perfectionné l’Ode en France. […] L’esprit d’imitation ne fut jamais rare en France. […] Lully, d’ailleurs, vint en France très-jeune.