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31. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — III. Franklin à Passy. (Fin.) » pp. 167-185

Mais il se méfiait alors de la France, et, pendant son séjour à Londres, lorsque M.  […] Je n’insisterai encore que sur un point important : Franklin ne fut nullement ingrat envers la France. […] À un certain moment, des négociations s’ouvrirent avec l’Angleterre au su et du consentement de la France ; la France, de son côté, en ouvrit de parallèles. […] Il le disait de l’Angleterre : comment ne l’eût-il point un peu pensé de la France ? […] Après plus de huit ans de séjour en France, âgé de soixante-dix-neuf ans, il retourna en Amérique.

32. (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 »

L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 24 août 1830. Que la France en 1830 n’est pas du tout dans une situation semblable ni politiquement analogue à celle de l’Angleterre en 1688. […] En Angleterre, c’est presque exclusivement sous la forme religieuse qu’elle s’est montrée, et, en France, c’est sous la forme politique pure. […] Or, en France, rien de tout cela : le passé ne pèse plus par aucun point sur le présent ; notre avenir est libre et dépend de nous. […] Par sa base historique, le système anglais appliqué à la France est ruineux, puisqu’il repose sur des similitudes superficielles.

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