Son Nouvel Abrégé chronologique de l’histoire de France parut pour la première fois en 1744, et, grâce à la position sociale de l’auteur, obtint à l’instant beaucoup de succès et un succès mérité : Hénault, fameux par vos soupés Et par votre chronologie, etc. […] On sait que le grand Frédéric, à peine monté sur le trône, voulut voir la France et fit une pointe incognito à Strasbourg, où il fut reçu par le maréchal de Broglie. […] Avec des éditions semblables, on crée des ministres comme des maréchaux de France, à volonté.
Le Conseil national assemblé en 1811 et ce qui s’y passe lui arrachent des accents de sympathie ou de colère tels qu’on peut les attendre de lui (au tome ier , page 108, et aussi page 113 : « L’Église de France a une dure vieillesse… »)108. […] L’Église de France a une dure vieillesse. […] En cela, il était fort inférieur aux grands docteurs gallicans, les Arnauld, les Bossuet, les Fénelon. » — Gallicans, c’est-à-dire de l’Église de France ; autrement Fénelon n’est pas gallican.