Sapho n’écrira pas ses adieux éternels à son amant, ni Médée ses reproches à Jason, ni, au pied des autels de son Dieu, la plaintive Héloïse ne déclarera l’impuissance des remords contre l’amour, du même style que Despréaux écrit son épître au Roi. […] Écoutez-le : « Tout était dieu, excepté Dieu même. Ce monde, que Dieu fit pour manifester sa puissance, et où Dieu ne se trouvait plus, semblait être changé en un temple d’idoles. » Voilà comme il détruit en quelques mots l’absurdité des simulacres divins qui peuplaient le Panthéon de la fable. […] Dans l’une, c’est Dieu, c’est Jéhovah qui conduit d’en haut son grand prêtre, et qui terrasse une reine implacable : dans l’autre, c’est la colère d’une divinité qui consume une mortelle des poisons d’un amour incestueux. […] « De pèlerins, dit-on, une troupe grossière « En public à Paris y monta la première, « Et, sottement zélée en sa simplicité, « Joua les Saints, la Vierge, et Dieu, par piété.
Pour lui, à l’aspect des épis qui viennent de pousser à l’improviste, il pleure et commence par croire que Dieu les a semés tout exprès pour lui. […] Tout est contre elle : il est son maître ; il est justice of the peace, à l’abri de toute intervention, sorte de Dieu pour elle, avec tout l’ascendant et l’autorité d’un prince féodal. […] Par Dieu ! […] Et Dieu sait que je le ferais, quand ce seraient dix mille mondes1085 ! […] La pensée de Dieu, la crainte du jugement final, le préoccupent et le réforment. « Garrick, dit-il un jour, je n’irai plus dans vos coulisses, car les bas de soie et les poitrines blanches de vos actrices excitent mes propensions amoureuses1095. » Il se reproche son indolence, il implore la grâce de Dieu, il est humble et il a des scrupules. — Tout cela est bien étrange.