Si les Juifs eussent voulu adopter la loi chrétienne, ils fussent restés en corps de nation à cette époque ; mais le jugement de Dieu reposait sur ce peuple, dont la mission devait se borner désormais à être le gardien des promesses anciennes, et à entretenir des témoins désintéressés et impartiaux parmi les Gentils appelés à la foi. […] Si Dieu lui-même ne veillait pas à la conservation du christianisme, j’oserais dire qu’il faudrait que les hommes s’en occupassent.
Elle l’est de Dieu aussi. […] Comme l’univers a besoin de la chiquenaude de Dieu pour se mettre en branle, Mme de Staël a aussi besoin de la chiquenaude de quelqu’un.