Ces billets, écrits par la convenance et comme n’importe qui pourrait les écrire, sont aussi adressés à Madame d’Albany, que Madame de Staël appelle « ma reine », cette femme passée du dernier Stuart au poète Alfieri, et qui était allée assez peu royalement avec ce fier républicain demander une pension au gouvernement qui avait chassé les Stuarts d’Angleterre… Quoique écrits en 1815 et en 1817, sous l’empire d’événements publics qui auraient pu faire jeter de magnifiques flammes à ces deux volcans, le cœur et l’esprit de Corinne, je défie qu’on trouve en ces billets un mot qui dise tout bas, si on n’en voyait pas la signature, que ceci fut écrit un jour par Madame de Staël.
Il fut des artistes en Italie qui ont su faire tenir un monde d’événements et de figures sur le diamètre d’un noyau de cerise, ciselé de la pointe d’un canif.