Qu’était redevenu le chevalier de Boufflers, quand les événements l’eurent dépouillé de son caparaçon de gouverneur du Sénégal et qu’il eut été obligé de renoncer à ses ambitions politiques ? […] C’est là ce qui donne, selon moi, à ces lettres si simples, si peu surprenantes d’expression, si peu romanesques dans leur tour et dans leurs événements, passionnées infiniment dans leur profondeur mais de très peu de bouillonnement à la surface, quelque chose de si particulièrement attachant.
Il reste l’aventure, — les petits événements qui se succèdent, s’entrelacent, et qui tiennent la curiosité en haleine. […] Le feuilleton, c’est le fait-Paris qui vient souffleter l’idée, le sentiment, l’observation, au nom de l’amusement des imbéciles qui ne comprennent ni l’observation, ni le sentiment, ni l’idée, et qui ne se passionnent puérilement que pour l’inattendu des circonstances et le hasard bête des événements.