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1767. (1929) Critique et conférences (Œuvres posthumes III)

Ainsi, pendant que je m’initiais aux classiques anglais, de Marlow à Addison, et de Fielding à Macauley, et que je parcourais un certain nombre de vieux livres d’un intérêt purement philologique, il étudiait Salluste, Virgile, Tacite et Perse.

1768. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

qualifier d’âne un pauvre ignorant Malgré soi, qui, depuis soixante ans, s’étudie A lutter contre un mal qui, sans cesse empirant Par tout ce qu’on ignore et tout ce qu’on oublie, Ne prend fin qu’au séjour de l’éternelle vie, C’est trop fort ; pour de bon je me fâche, et dût-on Murmurer sur mes pas le vilain mot d’envie, Je vais dire pourquoi, le prenant sur ce ton, Il me traite, n’étant pas Voltaire, en Fréron : C’est qu’en son œuvre grande à la fois et difforme Où, pour lui prendre un mot qu’il a fort caressé, Tout, jusqu’à la chanson amoureuse, est énorme, Du détail ébloui, du tout je suis lassé ; Qu’une larme jamais par ses vers suscitée, De mon cœur frémissant à mes yeux n’est montée ; Qu’en aucun des sujets que résume l’humain, Dieu, l’âme, la douleur, la mort, son lendemain.

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