Ainsi, pendant que je m’initiais aux classiques anglais, de Marlow à Addison, et de Fielding à Macauley, et que je parcourais un certain nombre de vieux livres d’un intérêt purement philologique, il étudiait Salluste, Virgile, Tacite et Perse.
qualifier d’âne un pauvre ignorant Malgré soi, qui, depuis soixante ans, s’étudie A lutter contre un mal qui, sans cesse empirant Par tout ce qu’on ignore et tout ce qu’on oublie, Ne prend fin qu’au séjour de l’éternelle vie, C’est trop fort ; pour de bon je me fâche, et dût-on Murmurer sur mes pas le vilain mot d’envie, Je vais dire pourquoi, le prenant sur ce ton, Il me traite, n’étant pas Voltaire, en Fréron : C’est qu’en son œuvre grande à la fois et difforme Où, pour lui prendre un mot qu’il a fort caressé, Tout, jusqu’à la chanson amoureuse, est énorme, Du détail ébloui, du tout je suis lassé ; Qu’une larme jamais par ses vers suscitée, De mon cœur frémissant à mes yeux n’est montée ; Qu’en aucun des sujets que résume l’humain, Dieu, l’âme, la douleur, la mort, son lendemain.